Québec en vedette dans Mission Yéti
Le Journal a pu voir les premières images en 3D

Après avoir fait les délices de dizaines de cinéastes, d’Alfred Hitchcock à Steven Spielberg, les charmes de la ville de Québec seront enfin mis en valeur dans un long-métrage d’animation lorsque paraîtra Mission Yéti: les aventures de Nelly et Simon.
Même si le tournage du troisième film d’animation à émerger des bureaux de Productions 10e Ave n’est pas terminé, Le Journal a pu voir en primeur quelques plans en 3D, la semaine dernière, lors d’un visionnement servant à tester l’efficacité de la stéréoscopie.
L’action du film nous ramène dans le Québec des années 1950. On y suit une détective et un étudiant de l’Université Laval dans leurs efforts pour prouver l’existence de l’abominable homme des neiges.
Dans la première scène qu’on nous a montrée, on retrouve deux des personnages principaux, Taylor et Mme Martineau, dans les corridors d’un Petit Séminaire de Québec reconstitué avec un impressionnant souci du détail.
Carte postale
Puis, on sort à l’extérieur et, dans une ambiance de film noir, on voit s’agiter les personnages dans des séquences nocturnes ayant pour toile de fond le Château Frontenac, la rue de Buade et les toits du Vieux-Québec.
Très réussie, la reconstitution animée offre une vision à la fois romantique et mystérieuse de la capitale de cette époque.
«On veut que le film serve de carte postale et donne le goût aux gens qui vont le voir de venir à Québec», admet la productrice Nancy Florence Savard.
Peu de jaillissements
Le Journal n’a pu voir qu’une vingtaine des 160 plans qui ont défilé sous l’œil scrutateur d’une dizaine d’artisans du film, réalisé par Pierre Greco. Les voix n’avaient pas été activées lors de notre passage afin de garder le secret sur l’identité des comédiens qui ont donné vie aux personnages. Seul Sébastien Benoit a été confirmé.
La 3D utilisée pour Mission Yéti: les aventures de Nelly et Simon ne misera pas sur les effets de jaillissement. Il y en aura quelques-uns, mais la stéréoscopie sera surtout perceptible par l’effet «avant et arrière».
«À la télévision, ce n’est pas beau, le jaillissement. On a voulu jouer safe parce qu’on sait que le film sera exploité sur plusieurs plateformes», explique Nancy Florence Savard.
Complétée à 80 %, l’animation de Mission Yéti sera terminée en janvier. Il restera ensuite la coloration, la conception sonore, incluant la trame musicale, et l’enregistrement des voix anglophones.
À moins d’un changement, le film devrait aboutir sur les écrans de la province à temps pour la semaine de relâche du mois de mars 2018.
CÉDRIC BÉLANGER
Journal de Québec
http://www.journaldequebec.com/2016/11/13/quebec-en-vedette-dans-mission-yeti